Traverser la frontière

n'est pas toujours une mince affaire, surtout par des moyens terrestres. Un historique des plus galères :

Cambodge - VietNam. juillet 2012

Un avion à prendre le soir à Saigon, et moi toujours à poireauter dans la queue completement désorganisée de la frontière cambodgienne, quelques heures avant le décollage. Petit problème de timing, je passe du bus au scooter avec une course poursuite pour attraper l'avion.

Jordanie - Israel. novembre 2013

Croyant que le système informatique refusait de me prendre mon billet retour à cause du pays (Dubai et l'Israel ne sont pas vraiment amis), je décide d'aller en Jordanie en bus. Trop tard pour le vol Emirates, je suis donc enfin parvenu à réserver celui de Royal Jordan, le dernier de la journée. Apres avoir attrapé une bactérie infecte en mangeant un pauvre sandwich au poulet, le taxi qui m'amène à laéroport tombe en panne. En arrivant le vol est plein, et le personnel au sol me propose son hébergement (au secours). Ils refusent plein de passagers mais j'implore un jumpseat. Jattend l'accord du capitaine, habillée en hippie troubadour - bonjour le staff standard - et toujours malade. Ah ben tiens il est la à ma droite, eh oui c'est d'accord vous pouvez embarquer, Ouéééé.

Panama - Colombie, juin 2014

Impossible de franchir la jungle de Darien en bus, donc on la survole pour atterir à la limite Panaméenne, et passer le détroit en petit bateau. En l'attendant Il n'y a que des gros militaires qui ne veulent pas me rendre mon passeport, et qui feuilletent toutes les pages avec leur gros doigts sales , en répetant mon nom et prénom comme s'ils m'apprenaient quelque chose. Zen restons zen, rendez- moi a malotrus.

Colombie - Equateur, aout 2014

" C est facile, pour aller en Equateur tu prend le bus." Oui mais au final 2 jours plein de trajet et des changements qu'on ne compte plus. Avec entre autres une route creusée dans la montagne, qui s'appele le trampoline de la mort.