Tous les aéroports du monde (s'appelent Doha)

Les vols à suspens. Encore pire que le standby au travail*, il y a celui à l'aéroport. Celui ou tu veux partir ou rentrer de vacances, mais à la place tu poireautes à Charles de Gaulle pendant que le personnel sol te regarde comme un sans-abri.

"La chance d'avoir des billets pas chers" Alors OUI c'est vrai c'est trop bien, mais cela implique un sacré suspens, que peut expérimenter toute ma famille. On est systématiquement offload, retiré du vol, pour laisser la place à des gens qui ont payé un vrai ticket (avec du vrai argent). Ira, ira pas, ira?

Avec un peu de bon sens on vérifie avant (s'ii y a plein de sièges libres, c'est bon feu ! sinon inutile de tenter) on est jamais à labri. Donc on rate des vols, on attend en maudissant des puissances inconnues. On stresse et implore pitié laissez moi partir d'ici / rentrer bosser ou je vais avoir une absence.

J'aimerai pouvoir raconter que je suis restée bloquée en Californie, ou à Hawai. Mais non, les vraies galères ont été à Doha, Moyen Orient. A quarante petites minutes de vol de Dubai, mais trop loin pour rentrer.

DOHA - KATHMANDU novembre 2012, 22h d'attente

Retour d'un vol loin / fatiguant ( Séoul, atterrissage a l'aube), je monte tel un zombie dans un vol pour Doha, pour ensuite si tout se passe bien aller au Népal avec Qatar. Ah non aucune chance le vol est plein, et celui de ce soir aussi. Et celui d'après même.

Ah NEIN. Sieste récupératrice sur un banc inconfortable de l'aéroport.

"Vous devriez laissez tomber mademoiselle c'est parce qu'il y a un festival au Népal "

Sans blagues pourquoi je veux y aller à votre avis

"Changez de destination, allez en Thaïlande par exemple"

Mais bien sur. Vous avez pas compris, je vais à Katmandou. M'en fous j'attends.

Les vacances commencent bien, avec deux nuits de sommeil en retard. Ouf je suis parvenue à monter dans un vol archi-plein d'une autre compagnie, grâce à un népalais bizarre qui était vaguement dans le même cas que moi, et surtout qui connaissait le dispatcher.

DOHA- BANGKOK- HANOÏ février 2014, 48 heures

Vacances avec ma maman, ce qui a rendu l'attente beaucoup plus supportable. Cartes d'embarquement en main, confiantes, on arrive à la porte.

"Non désolés plus de staff, restriction de cargo" Argh, comme ça à la dernière minute, vous êtes sérieux ? Restriction de tes aieux la poisse oui. La queue est immense au comptoir de connexion Qatar, comment ils font pour gérer tous ces gens mécontents. Grace à la gentillesse de ma maman on a accédé comme ça bam à la lounge des gens qui ont plein de miles, On a donc pu s'empiffrer de gâteaux arabes et prendre un vol pour Bangkok le matin.

Oui mais il va pas au Viet Nam, il faut donc dormir à Bangkok dans un hôtel pas loin, pendant que nos valises dorment on sait pas trop ou sur un tapis roulant. Ouf plus qu'un vol, mais non impossible de réserver un billet magique car j'ai déjà donné ma démission, damned. Bim ticket plein tarif pour Hanoi, dépassant de loin le billet aller retour, pour juste 2 heures de vol..

Et bien sur, au retour rebelote, deux jours au lieu de huit heures ( avec moins de complications pour moi )

*T'es chez toi pépère, une voix antipathique te réveille pour t'annoncer que tu dois enfiler ton uniforme là maintenant tout de suite. Pour aller à Sydney hann il est pas un peu tôt?/ Europe oui s'il vous plait / Delhi aller retour ah non pitié