Les choses à bannir

lorsqu’on habite dans un hôtel. Wow, un quatre étoiles ? Oui, mais non. Attention je n’ai pas testé tout ce qu'il y a dans la liste :

Traîner dans des tenues politiquement incorrectes pour un établissement dit haut de gamme, ce qui inclut : capuches, robes et shorts de plage (exhibo), pyjama rose à moutons. Surtout lorsqu’il y a des congrès.

L’ermite. Les femmes de chambre vérifient une fois par semaine que vous êtes toujours en vie.

Manger équilibré. Un micro-onde et une bouilloire afin d’anéantir pour de bon mes talents culinaires.

Personnaliser sa chambre. A part des draps indiens sur les peintures d’art contemporain, impossible de punaiser des trucs un peu roots sur les quatre murs blancs.

Prendre son petit-déjeuner toute seule peinarde en tête à tête avec ses corn flakes. Sauf si on veut l’étiquette d’asociale en plus de bizarre, en se mettant à la table la plus éloignée des collègues. Rien de tel que des langues slaves chantantes pour se réveiller.

Du somnambulisme.

Se faire porter pâle pour un vol, quand on est pas malade du tout. Tout l’équipage loge dans le même hôtel, voire le même étage.

Fumer à l’intérieur.

Courir dans sa chambre quand on a oublié quelque chose avant d’aller travailler. Un sprint discret alors, on ne court pas en uniforme.

Rentrer ivre morte très alcoolisée en voulant passer inaperçue. La réception porte bien son nom.

Laisser sa peluche où elle devrait être, c'est-à-dire dans le lit. Des gens bien intentionnés mettront les draps à la machine et elle sera perdue à jamais.

Ramener des garçons invités différents tous les quatre matins.

En gros, se sentir chez soi.

MAIS on peut :

Oublier ses clés à l’intérieur, ou plutôt la carte d’accès à la chambre. Autant de fois qu’on veut.

Faire la fainéante pour le ménage étant donné que des gens vont venir s’en charger en embarquant les peluches.

Voir ses collègues matin, midi, soir. Ceux qu’on apprécie comme ceux qu’on apprécie moins.

Faire des soirées pyjamas.

Commander à manger à n’importe quelle heure.

Regarder la télé dans toutes les langues.

Parler d'avions tous les jours, avec ceux qui les conduisent et aussi ceux qui les réparent.

Risquer sa vie quotidiennement dans la grande porte à tourniquet. Jamais rien vu d'aussi dangereux depuis le velib' parisien.

Se cacher derrière ses cheveux lorsque, affichant la tête et les les habits de la loose, on croise un capitaine dans l'ascenseur.

Donner l'occasion à l'hôtel de se réjouir de notre arrivée ($$$). Mais infiniment plus de notre départ.