Comment reconnaître une hôtesse de l'air ?

A la retraite, en fonction ou en vacances, certains signes ne trompent pas.

L’article est au féminin par flemme souci de simplicité de lecture, mais ça marche aussi avec les stewards et pilotes :

Dort quand elle a trente minutes de libre.

Fortes tendances hypocondriaques.

Et un sens de la physionomie mis à mal voire inexistant.

Remplit son sac à mains en pensant aux liquides, même si c’est pour aller acheter le pain.

Possède une quantité impressionnante de rouges à lèvres mais n’en met pas dans la vraie vie.

Est plus calée sur les dates des plus grands crashs aériens que sur l’actualité du moment.

A constamment l’air d’avoir fait la fête, même après une nuit de douze heures.

Ne peut pas faire de réels projets au delà d’un mois. La loi du roster.

Est équipée pour tout, tout le temps.

Si vous partez en vacances, elle demande aussitôt : tu prends quelle compagnie ?

A les mains (presque) thermorésistantes.

Fait la grimace quand on lui on conseille de postuler pour Raillane air. Plutôt boire l’eau du tank.

Deux amours : l’avion, et son pyjama.

On ne lui demande pas comment elle va, mais où est-ce qu'elle est.

Hésite dix bonne secondes avant de se rappeler si elle est allée dans tel ou tel pays.

Se plaint sans arrêt, au choix : de son dos, ses oreilles, sa tête. Dans mon cas, mes yeux.

A des pouvoirs inutiles comme celui de faire un nœud de cravate en marchant, épeler les prénoms en code alpha, connaitre les formules de politesses en une dizaine de langues ou poser du vernis en trente secondes séchage compris.

Toujours de passage : intraçable sur une carte.