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Voyages, bagages et nuages: le point de vue d'une hôtesse de l'air dans des grands oiseaux en fer.

25 Oct

Les supers pouvoirs

Publié par Julie  - Catégories :  #Model, #Listes

Des mannequins. Qui l’eut cru ? Ce métier est presque aussi fatiguant que celui d’hôtesse de l’air. La fashion week peut s’apparenter à un Dubai-New York quotidien. Pour avoir laissé trainer un œil et une oreille auprès de ces créatures souvent mystifiées, voici les principaux supers pouvoirs que je peux détecter. A prendre avec humour et généralité bien sur.

 

La thermo-résistance : Shooting en petite tenue sous la neige ou en plein soleil au mois d’aout, pendant des heures. Même les studios ne sont pas toujours bien chauffés. Une température corporelle qui se réajuste constamment à trente-sept degrés donc.

 

L’effet miroir : Les créateurs qui parlent des mannequins comme si elles n’étaient pas là, comparant une telle avec une autre, les jugeant trop "grosses" pour porter un vêtement. Mieux vaut opter pour l'attitude "parle à ma main" : se détacher de son corps et aller faire un tour.

 

L’imagination : On s’ennuie ferme avant un défilé, où il faut toujours être des plombes à l’avance. On a rapidement mal à la tête à force de lire ou écouter de la musique à plein volume : il n’y a plus qu’à se raconter une histoire dans sa tète.

 

L’endurance : Tenir une même pose acrobatique et inconfortable, grelotter dans une piscine, sauter en roller sur un trampoline : poser n’est pas si facile qu’on le croit, sinon pourquoi faire tant de photos pour n’en choisir qu’une ?

 

La force : Une silhouette frêle mais la capacité de trimballer des énormes sacs de fringues pour les séances, où il y a plein de paires de talons au cas où.

 

Le je-m’en-foutisme absolu : Arriver cernée et en retard, and so what ? Ce milieu n’est pas tendre avec elles, alors fuck all of you à quoi bon.

 

La surdité aux chants des sirènes : Avis aux fêtardes : quand on boit la veille d’un shoot, on a une sale tète. Or la seule chose qu’on nous demande c’est d’avoir l’air fraiche, quitte à passer pour une rabat-joie.

 

Le minimalisme : Etre payé des clopinettes pour manger des clopinettes, s’habiller en legging/basket et no make up au quotidien. Beaucoup sont adeptes de la simplicité, il y a déjà bien assez de froufrous dans ce travail.

 

EN RESUME ?

 

Une insensibilité aux éléments et opinions extérieurs. Prenez tout de même garde car un cintre, ça embroche.

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